Les Français et l’interdiction de location des passoires thermiques

Les Français et l’interdiction de location des passoires thermiques

Les Français, propriétaires et locataires, approuvent l’interdiction de location des passoires thermiques. Tel est le résultat d’un sondage réalisé par l’institut OpinionWay pour le site PrimesEnergie.fr.

Approbation de l’interdiction de louer des logements classés G

L’étude a été réalisée pendant le 1er trimestre 2022 sur un échantillon de 1 022 personnes, choisies pour représenter la population française. Le sondage révèle que 80% des Français approuvent l’interdiction de louer des passoires thermiques. Pour rappel, dès 2025 et conformément aux dispositions de la loi Climat et Résilience, il sera interdit de mettre en location des logements classés G au DPE (diagnostic de performance énergétique).

Une mesure approuvée par les propriétaires et les locataires

On aurait pu s’attendre à ce que la mesure soit davantage approuvée par les locataires que par les propriétaires. Parmi eux, il peut en effet y avoir des bailleurs contraints de réaliser des travaux de rénovation pour louer leur bien. Et pourtant, 80% des propriétaires et 82% des locataires se disent favorables à cette interdiction de location. Comment expliquer ce phénomène ? Plusieurs raisons sont évoquées.

Volonté de réaliser des économies d’énergie

En réalité, les Français semblent de plus en plus préoccupés par les coûts de l’énergie. Ils souhaitent améliorer l’isolation des logements, réduire la température de chauffage ou opter pour des équipements performants. Les plus jeunes (18-24 ans) aimeraient s’orienter vers l’autoconsommation, par exemple en installant des panneaux solaires. Enfin, la contrainte semble être, pour les sondés, le seul moyen de réussir la transition écologique.

Disparités entre communes rurales et grandes agglomérations

Les occupants de logements les plus favorables à l’interdiction de location des passoires thermiques vivent dans des communes rurales. C’est une donnée importante à prendre en compte car la capitale concentre le plus grand nombre de biens classés F ou G. Soulignons toutefois que ces résultats sont basés sur l’ancien DPE, réformé au 1er juillet 2021.